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Щоб почати знайомство / For beginning / Pour le commencement

вівторок, 16 жовтня 2018 р.

Légende des étoiles / Казка про зорі

Dans mon édition de quatre sous il manquait de postface, c'est pourquoi je n'ai appris que le «Secret du château abandonné» est un livre posthume qu'à l'âge de 12 ans. Jusqu'à ce moment-là Volkov restait pour moi vivant, et le septième livre semblait non écrit de volonté de l'auteur puisque c'est mieux laisser des regrets après la fin que continuer sans fin en écrivant des navets.
Avec une reconnaissance sincère pour un écrivain qui m'avait offert une première rencontre aux étoiles, je dédie cette conte à l'Alexandre Volkov.


(On parle de petit planétarium fait par écrivain à l'enfance.)Une étoile était mal visible, et mon camarade, suivant son instinct, a empoigné la lampe et l’a levée pour éclairer notre étoile. Dès lors plusieurs années se sont passées, et le rayon envoyé par mon ami avance dans l’immensité de l'Univers.
Alexandre Volkov, du film «Chroniques de la Ville d’Émeraudes» (extrait d'un carnet).

Donne-moi la main, mon jeune frère:
Je vais conter à toi
Auprès du feu, à l’heure d’hiver
Légende d’une étoile.

* * *
Le vent chante au-dessus de ville
Son air triste et méchant,
Et la tempête de neige habille
Les rues en vêtement blanc.

Néanmoins, si nous pouvions
Sauter et prendre l’air,
Lors sur l'étendue de rayon
Nous verrions la rivière

De cent mille myriades d’asters,
Des étoiles érrantes,
De la poussière, des larmes amères –
Des traces des maux d'antan.

Aussi, on trouve dans ce cours
Les astres noirs et morts
De longue date, mais ils toujours
Nous offrent la lueur.

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* * *
Quelques gens sont comme les étincelles
Portées par vent malin.
Après qu’elles meurent au fond du ciel,
On n’y pensera point.

Et quelques gens sont comme la chaude
Qui nous soulage les nuits.
À la même heure ils sont les feux
Et les flammes de bougie.

Nous les apercevons rarement,
Pourtant, dès qu’ils s’en vont,
Nous le sentons le même instant
Et nous les regrettons.

* * *
Et, pour conclure, il y a les gens
Clairs comme le clair d’étoile.
Blessés par un aveuglement,
Nous les voyons parfois.

Ils sont sereins comme le soleil,
Avec une âme pure.
Pour tout le monde les cœurs pareils
Savent éclairer chaque jour.

Mais pas tout le monde est à même
De supporter leur feu,
À la réserve de tels humains
Qui sont semblables à eux

Par fougue de cœur et force d'esprit,
Brillance de regard,
Bonté sincère et, en dernier,
Par leur façon de voir.

Et pas tout le monde peut exister
Dans l'ombre des personnes
Qui donnent leur luminosité
À tous; alors ils sont

Seuls comme le flambeau du monde,
Comme terre et voûte du ciel,
Comme fond du fleuve et la seconde
Qui cherche la merveille.

* * *
La charge pesante les attend.
Comme le Nazôréen,
Ils vont au cours de tout leur temps
Vers le sommet brillant.

À l'œil sec, en brûlant leurs âmes,
En s’écorchant leurs mains,
Ils se dérochent par instants
Et ils reprennent leur chemin.

Plus ils sont proches, plus les flancs
Des monts deviennent rapides.
À chaque pas les amis constants
À peine suivent leur guide.

Les rocs se serrent. On ne peut guère
Marcher à deux. D’ici
Pourra faire un pas en arrière
Seul ce qui est le dernier.

Les guides à titre permanent
S’avancent plus haut, aux cieux!
L’homme vient au monde isolement
Et mort aussi tout seul…

Et lorsqu’on manque de pierre ou sol
Pour faire encore un pas,
Ils prennent sans crainte leur envol
Pour une nouvelle voie.

Et ils se lancent dans le vide,
Comme les supernovæ,
S'éclatent à l’auréole lucide
Et partent pour jamais.

* * *
Pour ceux qui ont été pas loin,
Le monde va se voiter.
Personne qui éclairait leur chemin
Dès lors les a quitté.

Après cette explosion suprême
Tout l’autre semble terne,
Privé du sens, du gout et blême,
Voilé par un chagrin.

Quelques mots, ou rire, ou nouvelles teintes –
Sont-ils possibles encore
Pour ceux qui sont vivants à peine,
En détestant leur sort?

Il semble qu’on ne verra plus
Comment l’aurore arrive.
Les larmes n’apaisent pas l’amertume
Du fait qu’elle est trop vive.

Bon gré mal gré, ils réalisent
Que la neige les capture.
Nul ne viendra plus à mi-bise
Pour leur porter secours.

Au cœur de leur désolation
Ils ne comprennent guère:
S’il manque de clair, on tombe du mont
Sans devenir l’aster…

* * *
Et ceux qui se tiennent au loin
S'évadent les maux des pertes.
Ils se ressaisiront sans peine
Et sans quitter la terre.

C’est parce qu’ils ont connu la lueur
D’étoile, et pas les gens.
S’il y a le feu, on croit pas à mort
Malgré les mots violents.

Et ce jour-là quand la lumière
S’épuisera enfin,
On va renouveler ce clair,
Comme Dieu, purement de rien.

* * *
La mort n’est pas triste à celui
Qui ne vit pas en vain.
Il ne descend pas à l’oubli
Mais luit comme le matin.

De loin tels gens nous sembleront
Les étoiles lucides
Qui percent les nuages par leurs rayons
Et à l'avant nous guident

En se saignant aux quatre veines / Et ils se saignent aux quatre veines…
Pour nous faire voir tellement / Et nous voyons tellement
Le clair des étoiles lointaines
Éteintes depuis longtemps.

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